ALARME, ALARME ....
Salut à tous les riders, ici votre allosurf-reporter Xavier pour une surf-story, en colaboration avec Dar Vador (alias Bébert).
L'histoire commence vendredi 13 octobre, 18h30. Dar Vador décide, après étude du terrain, de décoller pour un trajet Paris-92 direction Contis-plage-40. Ok, ok, au début il a eu une sensation étrange à se trimballer aux heures de pointe du métro avec sa 6.4 Dabat. Quoi?! t'as jamais vu une board? bon dans le métro, ça court pas les rames, mais c'est ça l'esprit crocodile dundee !!
3h30 et 50 euros plus tard, arrivée gare de bordeaux, tous les riders descendent de ce train... Retrouvailles chaleureuses, ça fait plaisir de voir les sessionneurs de retour. Binch, spliffs, discussion surfesque (putain, tes boules elles sont petites comme ça, quand tu te lances dans le take off - ou encore - tu vas pas comparer les vagues de bells beach à celles de Contis).
En effet, le programme de ce trip était le suivant : vues les conditions prévues c'est à dire off shore + houle 1.2 à 1.3 + températures indiennes, nous avions opté pour la Lande secrète. Mimizan, Contis, Cap de l'homy. Le guy nous avait amené une bouteille le vendredi soir : alors marché conclu les gars. Ouais, brothery !! Let us GO !!
Samedi matin : Réveil difficile, putain de guy et sa bouteille ! Mais bon, on charge les sacs vers 13h et décollage mimizan. On s'est rapidement retrouvé dans la forêt, grand soleil, fenêtres ouvertes et yeux trous de bites qui hallucinaient sur la chaleur et la beauté des départementales landaises.
Au bout de la route, la vérité...
Et quelle vérité !! Ceux qui y étaient savent de quoi je parle, ceux qui n'y étaient pas s'en doutent. Le barrel mimizanais était bien là, rapide, très rapide, creux : takeoff-casquette-bouffe. Heureusement, la taille n'était pas trop importante. On y laisse quand-même des pets aux boards et des sinus carchérisés au sable. Retrouvaille avec le guy pour la sunset session, sur une strange vague à marée basse, le long de la digue, dans un jus qui vous suçait au large en 30 secondes et des vagues machoires pêtant sur un banc de sable à 30 cm de profondeur...


Photos prises lors du check à mimizan.
Notre surf camp du soir, c'était chez notre poto fustier LuckyBoy, adepte des sensations et de la tronçonneuse. La FUSTE, c'est plus qu'un squat après le surf. C'est carrément ressentir la forêt. Fiesta au milieu des rondins, tour en 4*4 pour une découverte nocturne de la forêt type Blair Witch, scéance vaudou et transe du fustier. Même Jimmy Hendrix n'aurait pas fait mieux.
Le fustier revisitant le surf...

Notre surf camp FUSTIA.
Dimanche matin : ce coup-ci, nous étions décidés à ne pas rater la marée haute du matin. Il semblait évident que ce serait le meilleur surfing de la journée. Haute à 12h environ, il fallait être à l'eau à 10h dernier cara. Et à 10 heures nous étions... devant le spot de Contis-plage. Le petit vent frais, nos combis mouillées et nos gueule de bois nous ont un poil retardé. Pas mal de mecs à l'eau (enfin une quinzaine sur deux vagues... ça va encore), on décide de pousser au cap de l'homy : bon là, y a plus d'excuse, c'est magnifique, le soleil commence à taper, et on a la niak.
3 heures de surf dans des vagues mentawaïennes, à 8, puis à 6, puis seuls sur cette droite qui déroule et qui envoie. Banzaï. On a pensé aux absents (coco notamment), surtout quand on revenait au pic après avoir ridé une putain de droite. Brothers, laissez tout tomber, come and SURF...
Les photos des vagues que l'on a surfées :



Le final sunset du dimanche soir
