Et je ne suis pas un client fidèle, puisque la seule et unique planche que j'ai acheté c'est en 96, dans une autre région
Néanmoins, j'irais mardi dès potron-minet: ça fait jamais de mal de discuter et de voir ce qu'il y a en occaz'. Je pense être respectueux de leur taf. Je prenais la température pour ne pas "vexer" justement, ou faire le type sorti de nul part.
Et vu les conditions prévues pour mardi dans le 17, un "gros machin de location" ira très bien
Néanmoins, c'est dur pour tout le monde, ou du moins pour un paquet d'entre nous tous. Et c'est là que le cercle vicieux commence: je commence mes mois dans le négatif, et je viens de taper mon voisin pour qu'il m'aide à acheter des feuilles à cigarette.
Si le surf-shop est dans une passe difficile, il m'accordera difficilement, non pas une ristourne, mais ne serait-ce que des facilités de paiement, vu que son fond de roulement tourne plus ou moins à vide. Or, je suis dans l'incapacité de payer une planche (même d'occaz' à 150€) cash.
Par contre, c'est là que c'est con et que c'est débile, mais avec les mensualités qu'offrent décathlon, je suis en mesure de me payer une planche neuve pour aller jusqu'au printemps, en espérant que d'ici là, j'aurais sorti la tête de l'eau, et de ma précarité financière.
Oui, je sais la mauvaise presse de la pauvresse relative de la couche de strat' des planches Tribord. Reste que ça me garantie de surfer cet automne, cet hiver et ce printemps.
Et à 30€/mois, les shops du coin me proposent seulement 2 sessions de location de bics en mousse ou en plastique. Au mieux le ride d'une fun NSP 7'2, deux fois par mois.
Le calcul serait vite fait pour moi: évolutive made in Tribord-Tunisia. Impecc' pour dériver à Grand-Village, ou au phare de la Coubre, malgré les canards pourris qu'elle promet dans des barres qui, rarement, commencent à être généreuses.
Ca fait toujours moins loin que le shape made in Asia, et bien plus que 2 sessions par mois.
Pour pallier au fait que je risque de me retourner plutôt vers Décathlon, c'est là que je vois tout l'intérêt d'une pratique commerciale généreuse. Notamment la mise en place de mensualités, dans mon cas.
Et je préfère de loin, distiller mon fric dans un shop qui éventuellement embauche un shaper/surfer/réparateur du coin, que de prendre un abonnement d'un an à Décathlon. Bien sûr.
Mais il y a la réalité du portefeuille, et elle est valable pour les shops, comme pour les surfers
Je me suis fendu de pratiquement 500€ l'hiver dernier pour une bonne combar' rip-curl dont je suis pleinement satisfait. J'ai pu m'offrir au printemps 75€ de palmes Tech2 pour des sessions de bodysurf si ça envoie trop pour mes petites n'épaules, prendre la température d'un spot que je ne connais pas, etc... Excellent confort, mais un peu déçu pour la propulsion, et la nage de croisière pour remonter au line-up.
Reste que j'ai pas de lunettes Quiksilver, pas de montre Nixxon, pas de tong Reef, pas de T-shirt Volcom, pas de lycra Billabong, pas de cagoule, pas de chausson, pas d'étui à wax, pas de housse, même pas l'ombre d'un quiver... Mais qu'il m'arrive de dormir plié en deux dans le coffre de ma clio pour pouvoir me réveiller, pray, à côté d'un spot nickel aux conditions favorables.
Je veux pas faire Cosette, je veux juste dire que malgré les apparences, un surfer, même de niveau très moyen, n'est pas forcément pété de thunes.
Et je dis que si la facilité me portait à me tourner vers les facilités de paiements de décathlon, je voulais savoir dans quelle mesure des shops étaient près à me tendre la main, pour un deal honnête.
'Fin bref... Mardi j'irai "discutailler". Idéalement dans 2 shops du 17. Et plus que certainement faire trempette avec une planche de location. Quelques jours plus tard, j'ai cru comprendre que la houle revenait, même si le vent était aussi de la partie.
Ce sera temps pour moi, je crois, d'aller chercher ma machine à laver dans le 64, d'y faire une lessive conséquente qui attend depuis trop longtemps, et éventuellement d'y faire le point par rapport à ma planche cassée et à mon prochain investissement...
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(la peur du fantôme des subprimes, des crédits pourris, l'ombre de la crise et la lumière des nouvelles protections des ménages contre le surendettement du aux crédits revolving 
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